Des histoires pour vous

SITE OFFICIEL D’AUDREY DEGAL


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A SAVOURER SANS MODERATION !

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Aujourd’hui, chers lecteurs, j’ai choisi de vous faire goûter un délice et je me mets exceptionnellement en retrait en tant qu’auteure. En effet, je me dois de vous faire profiter de quelques bonheurs de la langue française ou de la littérature et c’est sur Jean D’Ormesson et cette perle que mon choix s’est porté. 

Bien entendu, je reviens très prochainement auprès de vous pour vous proposer de nouvelles histoires (dans une registre un peu différent, pour mieux vous étonner) mais je suis très prise par la sortie imminente de mon 3ième roman, actuellement en phase de correction avant édition. Il s’appellera finalement La Muraille des âmes. Un thriller policier de plus de 350 pages pour vous que vous reteniez votre souffle jusqu’au dernier moment.  

Si vous souffrez d’un manque de lecture, vous pouvez, en attendant vous procurer mes deux précédents livres disponibles partout (Fnac, Amazon, librairies… livre papier ou ebook) ou en cliquant  sur l’un des deux liens ci-dessous :

http://www.decitre.fr/livres/destinations-etranges-9782322034383.htmlen

OU

cliquant ICI

Bonne lecture !

AUDREY DEGAL

Que vous soyez fier comme un coq,

Fort comme un boeuf,

Têtu comme un âne,

Malin comme un singe ou simplement un chaud lapin,

Vous êtes tous, un jour ou l’autre,

Devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche.

Vous arrivez à votre premier rendez-vous

Fier comme un paon

Et frais comme un gardon

Et là, … pas un chat !

Vous faites le pied de grue,

Vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin.

Il y a anguille sous roche

Et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard,

La tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon,

Vous l’a certifié : cette poule a du chien, une vraie panthère !

C’est sûr, vous serez un crapaud mort d’amour.

Mais tout de même, elle vous traite comme un chien.

Vous êtes prêt à gueuler comme un putois

Quand finalement la fine Mouche arrive.

Bon, vous vous dites que dix minutes de retard,

Il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard.

Sauf que la fameuse souris,

Malgré son cou de cygne et sa crinière de lion

Est en fait aussi plate qu’une limande,

Myope comme une taupe,

Elle souffle comme un phoque

Et rit comme une baleine.

Une vraie peau de vache, quoi !

Et vous, vous êtes fait comme un rat.

Vous roulez des yeux de merlan frit,

Vous êtes rouge comme une écrevisse,

Mais vous restez muet comme une carpe.

Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez,

Mais vous sautez du coq à l’âne

Et finissez par noyer le poisson.

Vous avez le cafard,

L’envie vous prend de pleurer comme un veau

Ou de verser des larmes de crocodile, c’est selon.

Vous finissez par prendre le taureau par les cornes

Et vous inventer une fièvre de cheval

Qui vous permet de filer comme un lièvre.

Ce n’est pas que vous êtes une poule mouillée,

Vous ne voulez pas être le dindon de la farce.

Vous avez beau être doux comme un agneau

Sous vos airs d’ours mal léché,

Il ne faut pas vous prendre pour un pigeon

Car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie.

Et puis, ça aurait servi à quoi

De se regarder comme des chiens de faïence.

Après tout, revenons à nos moutons :

Vous avez maintenant une faim de loup,

L’envie de dormir comme un Loir

Et surtout vous avez d’autres chats à fouetter.

Texte de Jean d’Ormesson

 

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La Nuit des temps, Barjavel

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Il y a bien longtemps que je ne vous avais pas parlé de mes lectures. Pourtant je lis beaucoup, jamais trop mais comme j’écris parallèlement mes romans, j’ai moins de temps pour vous faire part de mes remarques.

D’accord, certains ont probablement lu ce livre au lycée… Qu’importe, moi je l’ai relu cet été et je l’ai apprécié. j’ai donc envie de vous le faire partager.

L’auteur, Barjavel, grand maître de la science fiction a su écrire, avec La Nuit des temps, un roman captivant. J’avais déjà lu de lui (il y a longtemps) Le Grand secret, dont il  ne me reste que de vagues souvenirs, un seul à vrai dire, le thème : la quête de l’immortalité (à relire donc car il m’avait passionnée).

La Nuit des temps me semble relever un autre défi, celui de l’utopie car il porte un regard critique sur notre monde à travers la découverte d’une ancienne civilisation.

L’histoire : Le 1er chapitre pose astucieusement une énigme : qui est donc celle dont il est question, connue, aimée, perdue ? On a nécessairement envie de poursuivre la lecture pour le savoir. Dans L’Antarctique, on vient de découvrir une sphère et à l’intérieur deux êtres « congelés ». Les réanimer pose problème : il ne faut pas qu’ils meurent ! On réveille la femme en premier. Elle se nomme Eléa. D’où vient-elle ? De la Terre mais elle y a vécu il y a 900 000 ans ! Elle peut alors évoquer sa civilisation, son mode de vie… Mais que s’est-il passé pour que cette civilisation ait disparu. Pourquoi  avoir choisi de faire hiberner deux spécimens ? Et qui est donc l’homme qui l’accompagne encore endormi ?  Eléa était amoureuse de Païkan. Tous deux s’adoraient. La guerre est venue bouleverser leur destinée. Il faut réveiller l’homme, Coban. Eléa dit que c’est le plus grand scientifique du peuple au sein duquel elle vivait. Il a créé l’équation de Zoran que tous les Terriens contemporains veulent décrypter et dont ils veulent s’emparer. En effet, elle est source d’énergie et permet de produire tout ce dont l’homme a besoin.  La cupidité, le vol, les mensonges jaillissent alors chez ceux qui convoitent les connaissances que pourraient apporter ces deux êtres. Il faut donc réveiller Coban afin qu’il puisse révéler ce qu’il sait. Cela ne s’avérera pas aussi simple qu’il y paraît et bien des rebondissements de l’intrigue surgissent pour entraîner le lecteur jusqu’au dénouement… surprenant !

Mon avis : oui, j’ai aimé ce livre mystérieux. On se laisse emporter pas les personnages dans leur quête. Certains passages sont néanmoins longuets mais ils se situent davantage vers la fin. De longues descriptions pourraient, à mon sens, êtres supprimées et la « course » effrénée des protagonistes serait ainsi plus intéressante d’autant que j’ai pu repérer quelques incohérences avec des personnages qui descendent alors que l’auteur fait référence à ce qu’ils voient à la surface !!! Personne n’est parfait, pas même Barjavel, ce qui rassure aussi la romancière que je suis.

Alors si vous voulez lire, n’hésitez pas, plongez-vous dans La Nuit des temps, et puis vous pouvez aussi lire mes livres Le Lien, ou Destinations étranges, suspense garanti en cliquant ci-dessous. 

http://www.decitre.fr/livres/destinations-etranges-9782322034383.html

http://www.decitre.fr/livres/le-lien-9782322012701.html?v=2

Je termine actuellement mon 3ème livre qui sortira avant NOËL 2016 : « LA MURAILLE AUX DEUX VISAGES ». 

Merci de votre fidélité et à bientôt pour lire sur ce site une toute nouvelle histoire !

Audrey Degal.


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SEANCE DE DEDICACE, Audrey Degal

 

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Chères lectrices, chers lecteurs, 

Comme l’indique le flyer ci-joint, vous pourrez me rencontrer 

SAMEDI 18 JUIN 2016 à 16 heures

LIBRAIRIE DECITRE

Centre commercial Saint Genis 2

A cette occasion, j’aurai la joie de vous retrouver et de vous dédicacer :

 » LE LIEN » ou « DESTINATIONS ETRANGES » que vous les achetiez pour vous-même ou pour les offrir.

N’hésitez pas, nous parlerons aussi de mes prochains livres : 

« LA MURAILLE AUX DEUX VISAGES  » qui sort bientôt,

« RENCONTRES AVEC L’IMPOSSIBLE » 

« LE ROYAUME SANS ESCALE » 

A DEUX MAINS »…

et toujours deshistoirespourvous.com pour lire gratuitement et vous évader. 

Sur mon site, vous pourrez bientôt lire la suite de « La Main suprême »…

A samedi, 

Je vous attends !

AUDREY DEGAL

 


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Comment j’écris mes histoires ?

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Tout d’abord, voici mon lieu de travail. Pour une fois, il n’est pas trop encombré !

C’est sur ce clavier que je saisis mes textes : romans  et histoires destinés au site. J’ai la chance de travailler devant la fenêtre ouverte que vous voyez derrière  et je vois des arbres, des fleurs… Tout m’inspire !

Comment me viennent les idées de mes histoires ? 

Je dirais qu’elles arrivent de toutes parts. Où que je sois, tout m’interpelle, tout est prétexte à histoire. Une anecdote, un objet, une situation… et me voici partie dans un univers imaginaire où, intellectuellement je brode et déjà des personnages prennent vie. Rapidement j’entrevois une fin. On m’offre un cadeau bien emballé et, alors que je suis en train de l’ouvrir, mon esprit est ailleurs, à bâtir tout un univers autour du contenu que je ne connais pas encore, que j’imagine, suspect, dangereux, important pour ma destinée… Bien entendu, il n’en est rien mais souvent j’ai là, matière à écrire.

D’autres fois c’est quand je m’endors. Je réfléchis, je « pars », ailleurs, je créé ce qui n’existe pas… Bien souvent, je dois me relever pour noter mon idée car au matin, pftt… tout s’est envolé. Dans les salles d’attente, dans ma voiture, au guidon de ma moto, quand je marche dans la rue, sous la douche… TOUT peut potentiellement devenir une histoire !

Mon mari a aussi beaucoup d’imagination et parfois, souvent devrais-je dire, il me dit : « Tiens, j’ai une idée d’histoire ! ». Et il me la raconte. Si elle m’inspire je prends sinon je grimace. En général, les idées que je retiens sont, une fois que j’en ai fait des histoires, bien différentes de ce qu’il imaginait au départ mais c’est ainsi. Je dilate ses récits, j’ajoute ma touche… et lui-même est surpris du résultat final.

Comment me viennent les idées de mes romans ?

C’est un peu pareil  à part que je m’aperçois que le thème va me permettre de créer des digressions, des parallèles, des rebondissements… et que le tout ne peut développer toute sa saveur en quelques pages seulement. Des idées de romans, déjà organisées sur papier, j’en ai plusieurs et je me fais plaisir rien qu’à l’idée de les écrire. Ah si j’avais le temps ! Le temps est ce qui me manque le plus. Si j’en avais davantage, si je n’avais pas l’obligation de me rendre au travail je crois que j’écrirais facilement au moins un roman par an. Mais voilà !…

Quelques exemples :

Prenons l’histoire de la nouvelle intitulée « L’Ascension », qui était sur le site et qui a disparu depuis. Eh bien, j’étais en train de lire un livre quand je me suis dit que ce pourrait être une histoire que je lisais à une personne, laquelle serait dans l’impossibilité de le faire. Il me restait à trouver quelle histoire serait racontée. Comme j’adore la montagne et que les plus hauts sommets me font rêver, j’ai décidé que ce serait une ascension, au bout du monde.

Autre exemple, celui de mon roman, LE LIEN. Sur nombre de maisons ardéchoises de vieux clous rouillés sont figés sur les façades, parfois à l’intérieur. Je m »imaaginais les enlever, je me demandais pourquoi on ne les enlevait pas et je me disais, s’agissant de vielles demeures, que peut-être, derrière se cachait quelque trésor. Trésor m’a fait penser à caisse, caisse à cercueil, cercueil à mort et voilà,  j’avais trouvé le thème de mon histoire, de cette sorte de malédiction. Comme de surcroît, avec la crise on parle sans cesse de privilégiés, d’hommes politiques malhonnêtes et de petites gens qui peinent à vivre, j’ai puisé dans ce vivier pour donner corps à des personnages totalement opposés, ce qui fait que c’est au lecteur de trouver ce qui les relie. D’où le titre : LE LIEN. Quant à Shaïma, cette jeune femme magnifique aux yeux d’ambre, son prénom et sa beauté m’ont été inspirés par une élève si belle que je lui disais toujours : « Si un jour tu hésites pour faire un métier, pense aux agences de top modèles », car je vous assure qu’elle était belle à vous subjuguer. Aujourd’hui, Shaïma n’est pas top modèle et je crois que ma suggestion, elle l’a oubliée.  

Voilà chers lecteurs et chères lectrices. Il me tenait à coeur de vous dire ceci. Et je terminerai par ces remarques qui caractérisent ce que j’écris :

 – le suspense, le mystère et une pointe de fantastique et une fin détonante… toujours.

 – quant à la crainte de la page blanche, je n’ai jamais su ce que c’était ! Car la seule chose qui nuit à mon écriture c’est LE TEMPS comme je l’ai dit plus haut  et des idées d’histoires sous forme de notes j’en ai des centaines. Bientôt je vous dévoilerai le début d’une nouvelle histoire inédite. Il vous suffit de patienter !

Bonne journée, excellentes lectures et n’hésitez pas à laisser un petit commentaire.