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ROMANS :
PAROLES DE PIERRES, (environ 240 pages) un roman qui vous tiendra en haleine par ses rebondissements et l’originalité de son histoire.
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4e de couverture :
Lorsque les membres de la Communauté de Communes de la Vallée du Garon valident le projet d’implantation d’un pôle aquatique sur la commune de Brignais, ils ne se doutent pas que sa réalisation va prendre une tournure que personne n’aurait pu soupçonner. À peine commencés, les travaux sont à l’arrêt, les ouvriers terrifiés et il leur faut faire appel aux plus grands experts pour tenter de comprendre ce qui se passe dans les tréfonds de la Terre, sur le site de Rochilly.
Mélanie et Damien, deux scientifiques dépêchés sur place, entreprennent des fouilles pour éclaircir ce mystère. Mais ils sont très loin d’imaginer ce qu’ils vont trouver et les questions se bousculent : que cache ce site ? sont-ils surveillés ? seront-ils à la hauteur de leur découverte ?
Un roman qui puise sa force dans une histoire intense et particulièrement originale.
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LE MANUSCRIT VENU D’AILLEURS
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- à la FNAC : https://livre.fnac.com/a13849044/Audrey-Degal-Le-manuscrit-venu-d-ailleurs?oref=a00838c0-2679-5ec4-ba3f-16d3fc180a71#omnsearchpos=3
- chez Decitre : https://www.decitre.fr/livre-pod/le-manuscrit-venu-d-ailleurs-9782322184804.html
UN ROMAN DE 416 PAGES disponible en commande dans toutes les librairies et sur internet (papier ou ebook)
4e de couverture :
Une abbaye perdue, sombre, inquiétante que même les cartes ne mentionnent pas. Quels secrets se cachent derrière ses murs imposants ? Pourquoi un parfait inconnu, qui s’éclipse ensuite, offrirait-il un manuscrit d’une valeur inestimable à Raphaël alors qu’il ne le connaît pas ?
Ailleurs, pendant ce temps-là, un parc, un livre abandonné sur un banc. Quelqu’un l’a-t-il oublié ? Annabelle le prend et se plonge dans un récit étrangement trop captivant. Comprendra-t-elle, avant de s’envoler pour Miami, que celui qu’elle a déjà croisé trois fois, par hasard, va changer sa vie et la tournure de l’histoire ?
Une intrigue tissée avec une efficacité remarquable où le Moyen Âge fait irruption dans le présent pour bousculer la vie de personnages étonnants. Une fin magistrale.
1er chapitre :
1 LIBRE
La pierre tombale glissa très lentement sur le soubassement qui la retenait depuis des siècles.
Le bruit du frottement se répercuta en un écho lugubre dans la crypte sans déranger les hôtes endormis depuis longtemps en ce lieu.
L’air vicié le prit aussitôt à la gorge. Il avait l’impression d’étouffer. Les moisissures, la poussière, les insectes et l’humidité s’étaient emparés de cet endroit de repos éternel pour l’envahir. Les petits vitraux censés laisser passer un peu de lumière étaient presque totalement occultés par le lierre qui s’y était accroché et avait prospéré.
Tout autour de lui, le silence, le vide, la mort, l’éternité.
Il s’assit quelques instants sur le rebord de la sépulture, histoire de reprendre ses esprits, de faire le point sur la mission à mener. Leurs vies en dépendaient, la vie de ceux qu’il avait appris à aimer et qui, prisonniers, ne pouvaient agir.
Il regarda le gisant de la reine, qui souriait, celui du roi, impassible. Il se rappela le tribunal de l’Inquisition qui voulait l’exécuter. La cause ? Une simple difformité qui faisait de lui un être différent, trop grand pour l’époque donc ensorcelé. Un prétexte, un mensonge, des témoins achetés qui jurèrent qu’ils l’avaient vu adorer le diable et le bûcher était dressé. Alors que tout semblait perdu, le souverain était intervenu pour le sauver. Sa Majesté en personne jura sur la croix qu’elle était avec lui à la chasse ce jour-là et que ses accusateurs mystifiaient le tribunal. On ne conteste pas la parole du Christomimetes[1]. Il fut relâché et remercia son sauveur.
Il mènerait à bien sa mission, avec d’autant plus de ferveur qu’il devait la vie à la famille royale.
C’était écrit désormais.
Sa promesse serait exaucée bien au-delà de ce qu’il imaginait.
Mais il était seul dans cette chapelle et personne d’autre que lui ne pouvait infléchir leurs destinées.
Il savait que là, dans le passé, ils attendaient, ils l’attendaient.
Il savait que le moment de leur mort était en sommeil, qu’il pouvait encore intervenir mais que le temps était compté.
Il savait qu’ici, dans ce présent, les autres ne se doutaient encore de rien, qu’ils ignoraient ce qui allait arriver. Comment auraient-ils pu imaginer ?
Dehors le vent soufflait comme pour lui rappeler ce qu’était la vie.
Il devait partir.
Il s’étira pour réveiller son corps engourdi, regarda la lourde porte close de la crypte avant de se diriger vers un coin sombre et de sortir par une issue dérobée. Seuls les seigneurs du domaine et lui-même en connaissaient l’existence. L’air frais provenant de l’extérieur ne se laissa pas prier. Il s’engouffra en quelques secondes alors que lui s’éloignait.
Il faisait nuit noire.
Il était libre.
Il est celui qui retient le temps.
[1] Christomimetès : personnification du Christ. Le roi était considéré comme le représentant du Christ sur Terre.
AUTRE EXTRAIT : LES TREFONDS DE LA TERRE
… Le guide poussa lentement la porte qui s’écarta dans un grincement tel que Jonathan associa le bruit à l’ouverture d’un sarcophage. Il était toujours aussi désireux de découvrir les trésors de cette abbaye mais ce n’était pas sans crainte. Il se demandait si sa soif de connaissances n’allait pas l’emmener dans un endroit interdit au commun des mortels duquel il ne reviendrait jamais. Au-delà, le noir absolu régnait en maître et un courant d’air frais provenant des profondeurs de la Terre, remonta, tourbillonna autour de lui, l’enveloppa tel un drap mortuaire, pour finalement le glacer. Le jeune homme s’efforçait, tant bien que mal, de masquer la frayeur qu’il éprouvait à l’idée de descendre dans cet abîme. Et s’il s’agissait d’un aller simple ! Mais pourquoi se débarrasserait-on de lui ? Pour continuer d’avancer, il devait chasser cette idée saugrenue de son esprit. Mais, tenace, elle s’y accrochait.
— Suivez-moi ! ordonna encore une fois le guide comme si c’étaient les seuls mots qu’il connaissait.
Et il s’engouffra dans l’obscurité.
Frère Bastien introduisit sa main dans une sorte de niche, pressa un interrupteur invisible et le pâle faisceau lumineux d’une ampoule fendit le noir, permettant d’apercevoir un escalier qui s’enfonçait dans les tréfonds de l’abbaye. On aurait dit l’antre du diable, entité à laquelle il avait fait allusion en quittant sa cellule et qui avait profondément choqué le moine. Et si Lucifer existait ! Et si le moine s’apprêtait à guider ce blasphémateur jusqu’à lui, pour le punir !
La peur faisait divaguer le chercheur.
Les deux hommes se glissèrent dans le passage étroit, mal éclairé et commencèrent la descente. Elle parut durer, s’éterniser même, car l’escalier abrupte n’en finissait pas de s’enfoncer. Il semblait n’aboutir nulle part. Jonathan devinait les marches plus qu’il ne les voyait. Celles-ci d’abord larges, droites mais irrégulières, probablement taillées dans la roche, se rétrécissaient au fur et à mesure qu’ils progressaient.
— Tenez-vous à la corde ! Certaines marches sont piégeuses et si vous en manquez une…
Il s’interrompit avant de poursuivre :
— La verticalité de l’escalier n’est guère propice à un sauvetage !
Il parlait d’expérience mais sa réflexion tenait plus de l’ordre que du conseil, car sa voix n’avait rien d’agréable. Prisonnière de cet espace confiné, elle résonnait de façon rauque et ténébreuse. Elle n’était en aucun cas rassurante.
Le niveau du cloître était déjà loin au-dessus de leur tête quand la pierre céda la place au bois et à un escalier en colimaçon cette fois qui craquait sous les pas des visiteurs. Il descendait lui aussi de façon raide en même temps qu’une odeur de cave montait et que la température baissait. Les rares ampoules censées l’éclairer se contentaient de projeter des ombres inquiétantes qui s’allongeaient puis diminuaient au rythme de la progression des deux hommes comme si deux spectres les précédaient ou les suivaient.
— Où sommes-nous ? osa demander Jonathan en chuchotant.
Ce lieu oppressant l’intimidait autant qu’il l’inquiétait.
— Sous l’abbaye !…….
AUTRE EXTRAIT : INTRUSION
Étrange !
Ne l’avait-elle pas fermée à clé en quittant son appartement ? Annabelle fouillait en vain dans sa mémoire. Elle se sentait si mal à ce moment-là qu’elle avait peut-être oublié de tirer la porte derrière elle ! Bizarre ! Plus elle tentait de se souvenir, plus elle était convaincue qu’elle n’avait pas pu la laisser ouverte à tous les vents.
Et s’il y avait quelqu’un dans son appartement ! Les idées les plus noires inondaient son esprit, les scénarios les plus sombres l’envahissaient inexorablement.
Avancer ? Faire demi-tour ? Appeler la police ?…
Annabelle se rappela les conseils de prudence que Marc lui prodiguait souvent. Combien de fois lui avait-il suggéré d’installer une alarme dans son appartement ou de mettre un système de fermeture de meilleure qualité ? D’ailleurs où était-il, Marc, en ce moment ? Jamais là quand on avait besoin de lui finalement.
Elle était inquiète, qui plus est amère.
Alors que ces pensées se bousculaient dans sa tête, elle choisit de tendre une oreille avant de s’aventurer plus loin. C’était plus prudent ! Elle s’attendait à chaque instant à ce qu’un individu surgisse.
La porte de l’ascenseur se referma totalement derrière elle dans un bruit sourd, ce qui la fit sursauter. Particulièrement attentive et sur ses gardes, elle fut à nouveau surprise lorsqu’elle entendit un claquement provenant des étages supérieurs. Soudain la lumière s’éteignit, plongeant les lieux dans l’obscurité. Les éléments semblaient se liguer contre elle. Angoissée, elle retint sa respiration, à l’affût, comme si quelque chose allait surgir de la pénombre. Au même moment, l’ascenseur redémarra, probablement appelé par un résident. Après être redescendu jusqu’au bas de l’immeuble, il remonta avant de s’immobiliser au quatrième étage. Annabelle prêta l’oreille mais personne ne sortait de la cabine. C’est alors qu’un flot de jurons provenant d’un appartement situé plus haut brisa le silence. Un couple se disputait violemment. Mais l’objet exact de leur discussion restait inaudible. Dans la montée d’escalier, les rares vasistas situés en hauteur diffusaient une légère lumière à laquelle la jeune femme s’était peu à peu accoutumée. Malgré cette semi-obscurité, elle s’approcha de la rambarde et se pencha précautionneusement dans la cage d’escalier pour tenter de voir ce qui se passait sur le palier du dessous. Elle entendait quelqu’un marcher et il ou elle devait farfouiller dans un sac pour prendre quelque chose. Et s’il cherchait un revolver ! Pourquoi n’allumait-il pas ? Peut-être voulait-il la surprendre ! Annabelle recula instinctivement, ne se sentant plus du tout en sécurité ni à son étage, ni à un autre. Ses mains étaient moites, sa respiration s’accélérait inconsciemment et son cœur frappait de façon inconsidérée dans sa poitrine.
Finalement, elle entendit une porte s’ouvrir puis se refermer presque aussitôt. Un voisin venait sans doute de rentrer chez lui. Elle aurait pu lui demander de l’aide, lui dire qu’elle était inquiète, que quelqu’un avait pénétré par effraction chez elle en son absence… Mais elle était à nouveau seule et devait faire face à la situation.
Elle allait se retourner quand elle sentit une main peser lourdement sur son épaule. Elle ne put s’empêcher de pousser un cri strident tandis que ses jambes se dérobaient sous elle.
L’instinct de conservation prit les commandes et en un éclair, elle fit volte-face et se cramponna fermement à la rampe qui courait le long du mur, craignant que son agresseur ne veuille l’attraper pour la précipiter dans le vide. Et la lumière revint, presque éblouissante, clignota à plusieurs reprises avant de s’éteindre à nouveau dans un claquement sec. L’ampoule venait de griller. Durant le bref instant de clarté, elle eut le temps d’apercevoir un homme imposant, la mine peu avenante qui la fixait, le regard noir, les sourcils froncés. Il n’avait pas l’air commode du moins pour ce qu’elle avait pu en voir. Son visage, faiblement éclairé par la lumière verte du bloc lumineux qui signalait l’issue de secours, paraissait cadavérique…
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LA MURAILLE DES ÂMES
UN THRILLER POLICIER DE 384 PAGES
disponible en France et à l’étranger sur internet ou en librairies
Pour vous le procurer cliquez ici :
- à la FNAC : https://livre.fnac.com/a10458931/Degal-A-La-muraille-des-ames?oref=d76fcc41-e65c-945f-8969-982aef232e72#omnsearchpos=1
- chez Decitre : https://www.decitre.fr/livre-pod/la-muraille-des-ames-9782322139064.html
Résumé :
Shany vient de vivre un drame qui a bouleversé sa vie. Désormais à la tête d’une importante entreprise, elle se réfugie dans le travail et décide finalement de partir en Chine avec son amie de toujours, Anna. Ce devait être la plus fabuleuse des destinations. Ce sera la plus imprévisible et la plus dangereuse. Et si elle n’avait pas fait ce voyage par hasard ! Et si on l’avait guidée jusque-là, sans qu’elle s’en aperçoive ! Qui et pourquoi ? Le guide qui les accompagne est-il vraiment ce que l’on croit ? Que cache-t-il ? Dans les rues animées de Pékin, quelqu’un les suit. Leur veut-il du bien ou du mal ? La perspicacité de l’inspecteur Zhao permettra-t-elle à Shany et à Anna d’échapper au sombre destin que d’autres ont tracé pour elles et tiennent entre leurs mains.
Les arcanes de ce thriller emmènent le lecteur dans la Chine actuelle et plongent l’héroïne au coeur d’une intrigue où les superstitions côtoient le monde moderne. Et si l’explication de tout ce qui arrive était liée au passé de ce vaste pays mystérieux, aussi appelé l’Empire du Milieu. De la grande Muraille à la province du Sichuan, en passant par Pékin et la Cité Interdite, les 384 pages de ce roman vous tiendront en haleine. Vous serez happé, dès le premier chapitre par une lecture haletante et addictive. Les rebondissements vous emporteront jusqu’à un dénouement renversant !
THRILLER
Texte intégral
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EXTRAIT du chapitre 21, page 247 à 250
« LA PÈGRE » (précision qui n’apparaît pas dans le roman : les passages écrits en chinois permettent au lecteur davantage d’immersion dans le récit. Ils ne nuisent pas du tout à la compréhension car les paroles précédentes ou celles qui suivent éclairent la discussion engagée entre les personnages.)
Dans le restaurant, tout le monde était sur ses gardes, quand le colosse s’agitait ou qu’il reposait ses baguettes sur la table. Si le dîner lui avait plu – en l’occurrence, ce soir-là, il s’agissait de canard laqué – il pouvait se montrer agréable. Mais à la fin du repas, il grimaça, se frotta le ventre et jeta sa serviette dans son assiette.
— Rènhé xīn de dōngxī ? Tā yǐjīng jiāofù bèi zuò huò dāng liǎng gè xiǎohuǒzi zài běnzhí shàng yùnxíng ? aboya le boss.
Les murs se retinrent de trembler alors que chacun savait qu’un séisme commençait.
— Nous les cherchons activement.
Wan Lu Su dévisagea son interlocuteur. Ce dernier se mordait les lèvres et n’en menait pas large.
— Où sont-ils ?
— Il semble qu’ils aient quitté l’appartement de Qiang, rue Wangfujing, en fin de journée, il y a quelques jours, et qu’ils aient disparu.
— Qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse ! Ce qui compte, c’est qu’ils ne sont jamais arrivés à Sanlitun ni à Wanchai !
— Personne ne les a revus.
— Et mes paquets, hein, où sont mes paquets ? hurla-t-il en se levant. Il y en a pour une somme colossale !
Il arpentait la salle de long en large et devant sa stature impressionnante, les autres, qu’il dépassait de plus d’une tête, étaient contraints de reculer. On aurait dit une cérémonie funèbre où chacun se recueillait. Tous baissaient la tête, les yeux et avaient l’air de prier. Ce n’était pas vraiment faux, puisque les plus proches redoutaient que la foudre ne s’abattît sur eux.
Cela n’arriva pas. Un bruit de moteur sourd et puissant résonna, quand deux Hayabusa se garèrent dans la cour intérieure attenante au restaurant. La silhouette des motos, à la fois sportive et imposante, faisait penser à deux boxeurs affûtés pour s’affronter en catégorie poids lourds. Les pilotes coupèrent les gaz et un silence pesant remplaça instantanément le feulement des quatre cylindres. Deux gaillards, à la carrure de catcheurs, entrèrent d’un pas assuré et athlétique en se délestant de leurs blousons de cuir noir. Il s’agissait de deux hommes connus sous les sobriquets redoutés de la main droite et de la main gauche de Wan Lu Su. L’un portait un jean Rick Owens, l’autre un Rehnsen, des blazers légers gris et bleu marine de chez Melinda Gloss, sous lesquels on devinait des chemises à la coupe ajustée et des tablettes de chocolat assorties à leur gabarit. Sur leur passage, tous s’écartèrent comme si le diable venait d’entrer. Le diable, non mais au moins deux de ses suppôts ! Dépassant de leurs vestes, deux fusils M16, canons sciés, qu’ils ne cherchaient pas à dissimuler bien au contraire. Le blond décoloré, ce qui lui donnait un air d’ange, se pointa devant Wan Lu Su. Il avait l’air apparemment satisfait. Le boss avait repris sa place et ses doigts, qui ne cessaient de pianoter, marquaient sa nervosité.
— Alors, vous avez retrouvé Qiang ?
— C’est fait !
— Où est-il ce moins que rien ?
D’un geste violent, Wan Lu Su balaya la table de son avant-bras. Le contenu d’une coupe de fruits se répandit devant lui. Il saisit une pomme verte qui roulait et la broya dans sa main, sans aucune difficulté. Il donna ensuite un coup de pied dans la vasque de cristal de Bohème qui était tombée au sol, sans se briser. Devant cette rage, tout le monde se figea.
— Nous avons suivi sa trace jusqu’à la route tortueuse qui s’éloigne de Beijing. Il a eu un accident avec sa Maserati.
— Et ensuite ?
— Ensuite, il a été emmené à Xiehe où on a appris que Qiang s’en était tiré mais pas l’autre. Tu ne devineras jamais qui était l’autre !
— Tu me prends pour qui ? C’était certainement Kuan Ti. Et mon argent dans tout ça ?
— Il n’était pas dans la voiture qui est partie à la casse, ça c’est sûr !
— Si Qiang est vivant, je veux qu’on me l’amène et qu’il me dise où est ma marchandise. C’était soi-disant sa dernière livraison mais je pense qu’il a voulu me doubler. J’aurais dû me méfier de ce paysan trop intelligent pour un petit larbin chinois. Sortez-le de cet hôpital et amenez-le, même à genoux ! Il doit cracher le morceau !
Le rouquin, aux cheveux longs tressés à l’arrière du crâne, s’installa à califourchon sur une chaise, en face du chef. Il paraissait très sûr de lui.
— Il va falloir attendre un peu. Un policier est en faction devant sa chambre, depuis qu’un toubib de l’hosto est passé par la fenêtre.
— Qiang a tué un toubib ! fit le boss éberlué.
Il éclata d’un rire forcé et tonitruant.
— Il paraît qu’il dormait au moment où l’autre est tombé. Il ne devrait donc pas avoir de problèmes !
— Avec la police peut-être mais moi, je vais lui faire regretter d’être né !
extrait des pages 247 à 250. Le début et la suite dans le roman.
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– DESTINATIONS ETRANGES, recueil de nouvelles paru en août 2015, éditions B.O.D. Disponible en ebook et livre papier chez tous les libraires.
Les personnages ne partent pas toujours d’où ils pensent et ne reviennent pas toujours où ils croient. D’ailleurs, qui sont-ils vraiment ? Le doute s’installe ! Le mystère naît !
Comme toujours, le mystère est au rendez-vous ! Laissez-vous surprendre !
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Vous pourrez y découvrir des histoires inédites qui n’apparaîtront jamais sur ce site. Parmi celles-ci : « Le Terminal », « L’Orée des mondes », « Le Maître des rivages », nouvelles assez longues parfois 50 pages (livre de 248 pages).
Voici la quatrième de couverture et un extrait :
Quatrième de couverture :
Il n’est pas toujours nécessaire d’aller loin pour voyager ! Les frissons sont parfois à votre porte. Partir au bout du monde, ou choisir de ne pas vous éloigner, il y a des destinations qui échappent à tout contrôle. Vous ne maîtrisez ni le départ, ni l’arrivée. Tout devient alors étrange, quand ce n’est pas le voyage lui-même. Les histoires de ce recueil vous emportent là où vous ne pensiez pas aller : une montagne, un lac, une maison… Est-ce bien ce que vous croyez ? Destinations étranges, un livre à ne pas en croire vos yeux !
Dans ce nouveau livre, Audrey Degal dynamisme l’écriture et emporte le lecteur de pages en pages vers des destinations plus étranges les unes que les autres. Chaque histoire est à savourer, chaque récit est plus surprenant que le dernier…
EXTRAIT :
Qui suis-je ?
Quel jour est-ce ?
Où vais-je ?
L’ailleurs n’apporte pas toujours la réponse.
L’OREE DES MONDES
CHAPITRE 1, Un monde sans faim
– J’aurais tant aimé dormir plus longtemps, murmura Thibault en se réveillant comme chaque matin, travée 3797, allée 148, couloir 11, chambre 12, lit 3A.
La musique douce et mélodieuse venait de retentir, une fois de plus, tirant chacun d’un sommeil profond. Quelques instants plus tard, une voix féminine bienveillante déversa un flot de paroles, comme d’habitude. Elle remerciait les membres de la communauté pour leur contribution, les invitait à s’habiller rapidement et à aller se restaurer dès qu’on les inviterait à le faire. Les portes des chambres allaient bientôt s’ouvrir. Il faudrait sortir. Nul ne pouvait rester. C’était ainsi.
– Allez, lève-toi. Qu’est-ce que tu as à fixer le plafond comme cela ? On dirait que tu viens de faire une découverte. Rien n’a changé depuis hier et ce sera la même chose demain et tous les jours de notre vie…
– Tais-toi donc ! Tu n’en as pas assez de recommencer encore et encore la même journée, le même travail… Tu ne te poses jamais de questions ?
– Et lesquelles devrais-je me poser ? Je suis heureux. Tout va bien, cela me suffit.
– Je ne sais pas moi, mais tu ne t’es jamais demandé ce que nous faisions ici, pourquoi nos journées se répétaient inlassablement, qui nous nourrit, qui nettoie nos chambres et l’étage, qui…
– …Je ne sais pas. En revanche ce que je sais, c’est que nous allons être en retard si tu continues, rétorqua Luc tout en sortant son linge d’une armoire.
– Et cette voix. Qui se cache derrière elle, d’où vient-elle ? Tous les matins elle nous balance le même message, elle nous rassure, nous réconforte et nous dit gentiment d’obéir sans traîner. Je ne le supporte plus. Tous ces matins identiques, toutes ces journées semblables, toutes ces têtes baissées qui obéissent sans savoir… je n’en peux plus !
Le début et la suite dans le recueil DESTINATIONS ETRANGES.
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– LE LIEN, Audrey DEGAL, 252 pages, éditions B.O.D, janvier 2015, roman qui mêle le suspense, le mystère et une pointe de fantastique. Disponible en ebook et livre papier chez tous les libraires.
SON TITRE : LE LIEN
AUTEUR : AUDREY DEGAL
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Résumé :
Norah et Paul achètent une maison en Ardèche, presque bradée par le député, Norbert De Belfond désireux de s’en débarrasser. Pourquoi est-il si pressé de la vendre ? Ses deux filles échapperont-elles à l’ombre qui plane sur leur famille ? Raoul, son avocat, homme sans scrupules, arrivera-t-il à le défendre lors du procès retentissant qui le vise ? Qu’a-t-il fait ? Que viennent faire Shaïma et Chris pourtant si heureux au tribunal ou encore Leila et Tony qui ne peuvent louer qu’une ancienne morgue pour tout logement ? Auparavant, ils ne s’étaient jamais rencontrés ! Et si l’origine de tout ceci remontait au passé, en 1875, à l’époque où Marie s’est vue contrainte d’épouser Pierre, qu’elle haïssait ! Le destin tisse UN LIEN entre tous ces personnages, sans qu’ils le sachent et leur vie bascule, l’imprévisible surgit, l’esprit de vengeance s’anime, l’envie de tuer apparaît…
THRILLER
Texte intégral
Extrait pages 78, 79 :
Elle décolla légèrement son dos du mur qu’elle longea comme si elle progressait au bord d’un précipice. Parvenue devant l’escalier, elle gravit lentement les marches tout en se cramponnant à la rampe branlante. Elle effleurait à peine le bois, craignant qu’il ne craquât. Elle progressait très doucement comme pour repousser encore un peu le moment de voir ce qui se passait là haut. Une marche, deux…, quatre…, sept… C’était suffisant ! Elle voyait. Ses yeux balayèrent le plancher de l’étage puis scrutèrent les recoins. La lumière du couloir était éclairée, juste assez pour qu’elle puisse discerner un corps. Tony était couché au sol, inerte. Du sang s’amoncelait, s’immisçant entre les lames du plancher mal jointes. Il commençait à goutter au rez-de-chaussée. Leila poussa un cri qu’elle étouffât aussitôt :
– Au secours, à l’aide, à…
Mais on n’entendait rien. Rien sauf une petite voix, puis des petites voix qui disaient :
– A toi maintenant Leila !
Terrorisée, elle ferma momentanément les yeux quelques secondes, s’efforça de respirer sans faire de bruit puis elle lâcha la rampe d’escaliers pour descendre à reculons. Elle ne souhaitait pas tourner le dos aux voix menaçantes qui venaient de lui donner rendez-vous avec la mort. Son cœur, qui battait à tout rompre et frappait dans sa poitrine, l’assourdissait. Des perles de sueur s’agitaient sur son front. L’air lui manquait. La maison entière résonnait de ce souffle qu’elle avait tant de difficulté à reprendre. Elle descendit précautionneusement une marche, laissa glisser sa main plus bas sur la rampe, et en descendit une seconde. Elle haletait toujours. Ses yeux exorbités fixaient l’étage qui s’éloignait trop doucement mais où elle s’attendait à voir surgir et fondre sur elle des monstres, ceux qui hantaient ses nuits depuis si longtemps. Ses pieds tâtaient le bois avant de s’y reposer. Encore une marche ! Une autre ! Elle perdit Tony de vue. Au moment de prendre appui sur la suivante, elle chancela car son pied était trop au bord de celle-ci.
Le début et la suite, dans le roman LE LIEN.
PROCHAINES PUBLICATIONS :
– RENCONTRE AVEC L’IMPOSSIBLE : un recueil de nouvelles autour d’un thème. Quand l’impossible croise votre vie ! Des nouvelles à chute pour mieux vous passionner et vous emporter dans la lecture.
– LE ROYAUME SANS ESCALE : un thriller. Un bateau quitte le port de la Rochelle pour rejoindre le Canada. Atteindra-t-il sa destination ? Les obstacles rencontrés pourraient être les tempêtes, le froid, la maladie. Il n’en est rien. Il emporte dans ses cales ce qui fera son malheur mais personne ne le soupçonne. Mais s’il y avait aussi autre chose, une autre menace, totalement inattendue, surgie de nulle part…
PUBLICATIONS DU DOMAINE DE SPECIALITE :
– L’Horreur au Moyen Age, « L’Entre de l’horreur, dans Raoul de Cambrai et Robert Le Diable, Travaux du Groupe de Recherches « Lectures Médiévales » Université de Toulouse II, éditions universitaires du sud, 1999.
– Le Beau et le laid au Moyen Age, « Beauté apparente et laideur inconsciente : reflet des errances de l’âme dans quelques chansons de geste », Cuer Ma, Université de Provence, (Centre d’Aix), Senefiance n°43, 2000.
– Le Nu et le vêtu au Moyen Age, « Le Cuer n’et mi en l’ermin engoulez », Cuer Ma, Université de Provence, (Centre d’Aix), Senefiance n°44, 2001.
24 septembre 2017 à 22 h 37 min
Je viens de finir la muraille des âmes … J’ai dévoré les 384 pages en 2 jours à peine, j’ai adoré tout simplement !!!
Alors n’hésitez pas a vous plonger dans ce thriller passionnant.
Merci Audrey Degal !!!
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24 septembre 2017 à 21 h 48 min
Merci, chère lectrice, pour ce commentaire très agréable à lire. Je suis heureuse de vous avoir passionnée. J’ai écrit La Muraille des âmes dans ce but.
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