PIERRE BORDAGE, « CEUX QUI OSENT »
Voici la dernière partie des aventures de Jean et de Clara.
La guerre, qui menaçait le pays d’Arcanecout (pays libre et idéal) où s’étaient réfugiés les héros en compagnie de leurs amis, Elan Gris, Elmana et Nadia, est déclarée. La liberté est à nouveau menacée. Jean et Elan Gris partent au combat, les femmes restent et tentent de survivre. Les vivres manquent et le gouvernement n’a pas vraiment conscience de ce qu’endure la population affamée, menacée par des bandes peu scrupuleuses. Sur le front, la situation n’est pas meilleure pour Jean et Elan Gris, confrontés à un commandement peu efficace. De plus, l’ennemi est redoutablement armé et les rangs de son armée ne cessent de grossir. L’issue de la bataille semble une évidence mais personne ne renonce, prêt à lutter pour cette liberté qui leur est chère. Clara, quant à elle, redouble d’ingéniosité pour subsister. Fine observatrice, elle s’aperçoit que leur adversaire est bien plus proche qu’il n’y paraît, menaçant même de les attaquer grâce à un sous-marin qui frôle leurs côtes. Elle tente d’alerter les autorités, en vain.
Clara, comme Jean, pourtant à deux endroits fort éloignés, seront retenus prisonniers et le lecteur craint bien évidemment pour leur vie. Survivront-ils à cette guerre ? Parviendront-ils à se retrouver ? L’issue du roman donne la réponse.
Des trois tomes de ce roman, c’est le deuxième, « Ceux qui rêvent », qui m’a le moins plu. Ce dernier, « Ceux qui osent » est bien plus captivant, comme l’était le premier. Grâce à sa structure puisqu’il s’agit d’un récit épistolier (par lettres). Nous lisons la correspondance échangée entre Jean et Clara qui s’aiment plus que tout et désirent se retrouver. Bien entendu, nous lisons ces lettres en alternance ce qui permet à Pierre Bordage d’assurer ainsi le suspense car lorsqu’une lettre s’achève sur un problème, il faut attendre quelques pages avant d’en connaître la suite, voire l’issue. Cela change aussi des deux premiers romans. Les rebondissements sont nombreux et l’ensemble fort logique dans le déroulement de l’intrigue.
J’espère donc vous avoir convaincu(s) de lire cette trilogie, plaisante, facile à lire, distrayante, qui permet aussi une réflexion sur les comportements humains de décideurs contemporains.