Bonjour à toutes et à tous,
Tout d’abord, permettez-moi de m’excuser pour le peu de publications sur ce blog. La charge liée à mon activité professionnelle d’enseignante associée à l’écriture de mes livres, ne me laisse vraiment pas assez de temps pour nourrir ce site et je vous remercie malgré tout de votre fidélité indéfectible.
Si aujourd’hui je vous propose de vous pencher sur une de mes lectures, Bussi cette fois avec « Ne lâche pas ma main », sachez que dès le mois de septembre 2022 je recommencerai à nouveau à vous poster des lectures d’histoires, régulièrement, car je cesserai d’être professeure pour ne me consacrer qu’à l’écriture. Ce temps qui m’a tellement manqué, je vais enfin l’avoir pour écrire, écrire, écrire… et je vous garantis que des idées d’histoires diverses, à suspense, des romans policiers, mon cerveau en déborde et le clavier me démange. Tout est prêt ! Il ne me reste plus qu’à mettre en mots, en phrases, en pages, en livres ce qui m’a traversé la tête depuis des années, que j’ai intellectuellement amélioré sans jamais avoir le temps de le saisir sur mon ordinateur. Aussi, je vous remercie de patienter encore un peu, quelques mois à peine. « Tout vient à point à qui sait attendre » !
Un roman de Michel Bussi ! Eh oui, je parcours souvent TOUS les livres d’un auteur (j’en ai lu beaucoup d’autres de cet auteur. Je vous en parlerai dans un autre article). C’est bien pour se forger une idée et encore une fois, je n’ai pas été déçue pas ce roman dont le qualificatif approprié est : passionnant.
Bien écrit, comme toujours avec cet auteur, ce livre vous emporte sans vous lasser. Le cadre de l’histoire, exotique : l’île de la Réunion appelée à raison « l’île intense ». Martial y passe des vacances en compagnie de son épouse Liane et de leur fillette Josapha. Sa femme disparaît rapidement et tout pousse les enquêteurs à penser que Martial n’est pas étranger à cette disparition voire à ce meurtre car même s’il n’y a pas de corps, il y a du sang et des témoignages l’accablent. Une solution : fuir. Un obstacle et de taille : la fillette. Comment disparaître facilement en traînant avec soi une fillette ?
Bussi a réussi ce tour de force de rendre les enquêteurs sensibles, intéressants et quand l’un d’eux est confronté à l’impensable (la disparition d’un être cher), on sent que le personnage principal, dont on se doute de l’innocence depuis le début, est aux prises avec un tueur machiavélique, prêt à tout !
Le dénouement que je tairai ici est somptueux, sensible, logique (et c’est ce que j’apprécie car parfois certains auteurs bradent le dénouement alors que je le considère essentiel. En effet, il est si facile d’imaginer une histoire romanesque. En revanche, il est bien plus ardu de tendre vers une fin efficace, qui ne laisse aucune indice évoqué sur le côté. C’est ce que fait Bussi, qui s’ingénie remarquablement à créer une histoire plausible, dirigée vers une fin implacable qui entraîne le lecteur sur les pas du personnage poursuivi, menacé, le tout à un rythme mené tambour battant.
Mon roman préféré reste, chez cet auteur, « Nymphéas noirs », dont j’ai déjà fait la critique. Si j’ai vraiment apprécié « Ne lâche pas ma main », « Nymphéas noirs », mené d’écriture de maître, le surpasse largement. Actuellement, je suis en train de lire « J’ai dû rêver trop fort », du même auteur. Je vous en parlerai plus en détails une autre fois car je n’ai pas fini ma lecture. Toutefois, je dois dire que le récit m’intrigue. Je m’interroge encore par rapport au titre et je brûle parfois d’envie de lire la fin avant d’y arriver afin de comprendre pourquoi l’héroïne se retrouve dans une telle situation, à 20 ans d’intervalle , bousculée par une série de coïncidences inexplicables. Je n’en dis pas davantage !
Je recommande donc la lecture de « Ne lâche pas ma main » et je nourris un souhait humble ici : que M. Bussi, qui a connu un parcours identique au mien en ses débuts puisqu’il est resté longtemps dans l’ombre, lise cet article que je lui consacre et qu’il m’aide à être révélée. Sait-on jamais puisque l’espoir fait vivre ! Ma bouteille à la mer est lancée même si je ne me berce pas d’illusions. Mes prochains romans seront présentés à des éditeurs de renom (ce que je n’ai jamais fait puisque je m’auto-édite) et participeront aux concours les plus connus car, vous l’avez compris, bientôt je vais avoir le temps de me consacrer à développer la promotion de mes livres etc.
Merci à toutes et à tous de suivre ce blog, merci pour vos partages, vos commentaires et je vous rappelle l’importance de mettre vos avis sur mes romans sur Amazon, Babelio, Decitre… bref sur toutes les plateformes où vous les achetez ou encore d’en parler au libraire où vous avez acheté votre roman. C’est un tremplin pour les auteurs.
Audrey Degal