MON 4E ROMAN : LE MANUSCRIT VENU D’AILLEURS. Un livre haletant, comme toujours !
Il est enfin disponible !
Vous l’attendiez ! Certains d’entre vous, fidèles lecteurs, m’avez sollicitée à maintes reprises pour savoir quand il sortirait. Mes précédents livres vous ayant plu, vous avez eu envie de vous plonger dans le dernier et je vous en remercie.
Disponible en libre papier ou ebook dans toutes les librairies et sur internet, il vous suffit de le commander en indiquant son titre, LE MANUSCRIT VENU D’AILLEURS, le nom de l’auteure, AUDREY DEGAL et l’éditeur, BoD. Je vous emporte pour 420 pages doucement au début, le temps que vous découvriez les personnages intrigants de ce roman et que tout se mette en place mais attention, le rythme s’accélère progressivement. Je vous invite, par moments, au Moyen Âge, à d’autres dans le temps présent, à Lyon plus exactement. Vous descendrez dans un scriptorium mais les moines vous surveilleront ! De rebondissements en rebondissements, vous suivrez Annabelle, Jonathan, Marc et Raphaël qui doivent mener leur enquête pour espérer sortir du guêpier dans lequel ils se retrouvent bien malgré eux. Et puis, il y a cet homme, sans nom, qui est présent sans que l’on sache pourquoi, qui les précède, qui les suit par moments. D’où vient-il et que cherche-t-il ? Pour le savoir, tournez les 420 pages jusqu’au dénouement. Accrochez-vous bien, certains ne sont pas ce qu’ils paraissent être.
Vous trouverez ci-dessous le 1er chapitre et d’autres extraits choisis au hasard.
4e de couverture :
Une abbaye perdue, sombre, inquiétante que même les cartes ne mentionnent pas. Quels secrets se cachent derrière ses murs imposants ? Pourquoi un parfait inconnu, qui s’éclipse ensuite, offrirait-il un manuscrit d’une valeur inestimable à Raphaël alors qu’il ne le connaît pas ?
Ailleurs, pendant ce temps-là, un parc, un livre abandonné sur un banc. Quelqu’un l’a-t-il oublié ? Annabelle le prend et se plonge dans un récit étrangement trop captivant. Comprendra-t-elle, avant de s’envoler pour Miami, que celui qu’elle a déjà croisé trois fois, par hasard, va changer sa vie et la tournure de l’histoire ?
Une intrigue tissée avec une efficacité remarquable où le Moyen Âge fait irruption dans le présent pour bousculer la vie de personnages étonnants. Une fin magistrale.
1er chapitre :
1 LIBRE
La pierre tombale glissa très lentement sur le soubassement qui la retenait depuis des siècles.
Le bruit du frottement se répercuta en un écho lugubre dans la crypte sans déranger les hôtes endormis depuis longtemps en ce lieu.
L’air vicié le prit aussitôt à la gorge. Il avait l’impression d’étouffer. Les moisissures, la poussière, les insectes et l’humidité s’étaient emparés de cet endroit de repos éternel pour l’envahir. Les petits vitraux censés laisser passer un peu de lumière étaient presque totalement occultés par le lierre qui s’y était accroché et avait prospéré.
Tout autour de lui, le silence, le vide, la mort, l’éternité.
Il s’assit quelques instants sur le rebord de la sépulture, histoire de reprendre ses esprits, de faire le point sur la mission à mener. Leurs vies en dépendaient, la vie de ceux qu’il avait appris à aimer et qui, prisonniers, ne pouvaient agir.
Il regarda le gisant de la reine, qui souriait, celui du roi, impassible. Il se rappela le tribunal de l’Inquisition qui voulait l’exécuter. La cause ? Une simple difformité qui faisait de lui un être différent, trop grand pour l’époque donc ensorcelé. Un prétexte, un mensonge, des témoins achetés qui jurèrent qu’ils l’avaient vu adorer le diable et le bûcher était dressé. Alors que tout semblait perdu, le souverain était intervenu pour le sauver. Sa Majesté en personne jura sur la croix qu’elle était avec lui à la chasse ce jour-là et que ses accusateurs mystifiaient le tribunal. On ne conteste pas la parole du Christomimetes[1]. Il fut relâché et remercia son sauveur.
Il mènerait à bien sa mission, avec d’autant plus de ferveur qu’il devait la vie à la famille royale.
C’était écrit désormais.
Sa promesse serait exaucée bien au-delà de ce qu’il imaginait.
Mais il était seul dans cette chapelle et personne d’autre que lui ne pouvait infléchir leurs destinées.
Il savait que là, dans le passé, ils attendaient, ils l’attendaient.
Il savait que le moment de leur mort était en sommeil, qu’il pouvait encore intervenir mais que le temps était compté.
Il savait qu’ici, dans ce présent, les autres ne se doutaient encore de rien, qu’ils ignoraient ce qui allait arriver. Comment auraient-ils pu imaginer ?
Dehors le vent soufflait comme pour lui rappeler ce qu’était la vie.
Il devait partir.
Il s’étira pour réveiller son corps engourdi, regarda la lourde porte close de la crypte avant de se diriger vers un coin sombre et de sortir par une issue dérobée. Seuls les seigneurs du domaine et lui-même en connaissaient l’existence. L’air frais provenant de l’extérieur ne se laissa pas prier. Il s’engouffra en quelques secondes alors que lui s’éloignait.
Il faisait nuit noire.
Il était libre.
Il est celui qui retient le temps.
[1] Christomimetès : personnification du Christ. Le roi était considéré comme le représentant du Christ sur Terre.
AUTRE EXTRAIT : LES TREFONDS DE LA TERRE
… Le guide poussa lentement la porte qui s’écarta dans un grincement tel que Jonathan associa le bruit à l’ouverture d’un sarcophage. Il était toujours aussi désireux de découvrir les trésors de cette abbaye mais ce n’était pas sans crainte. Il se demandait si sa soif de connaissances n’allait pas l’emmener dans un endroit interdit au commun des mortels duquel il ne reviendrait jamais. Au-delà, le noir absolu régnait en maître et un courant d’air frais provenant des profondeurs de la Terre, remonta, tourbillonna autour de lui, l’enveloppa tel un drap mortuaire, pour finalement le glacer. Le jeune homme s’efforçait, tant bien que mal, de masquer la frayeur qu’il éprouvait à l’idée de descendre dans cet abîme. Et s’il s’agissait d’un aller simple ! Mais pourquoi se débarrasserait-on de lui ? Pour continuer d’avancer, il devait chasser cette idée saugrenue de son esprit. Mais, tenace, elle s’y accrochait.
— Suivez-moi ! ordonna encore une fois le guide comme si c’étaient les seuls mots qu’il connaissait.
Et il s’engouffra dans l’obscurité.
Frère Bastien introduisit sa main dans une sorte de niche, pressa un interrupteur invisible et le pâle faisceau lumineux d’une ampoule fendit le noir, permettant d’apercevoir un escalier qui s’enfonçait dans les tréfonds de l’abbaye. On aurait dit l’antre du diable, entité à laquelle il avait fait allusion en quittant sa cellule et qui avait profondément choqué le moine. Et si Lucifer existait ! Et si le moine s’apprêtait à guider ce blasphémateur jusqu’à lui, pour le punir !
La peur faisait divaguer le chercheur.
Les deux hommes se glissèrent dans le passage étroit, mal éclairé et commencèrent la descente. Elle parut durer, s’éterniser même, car l’escalier abrupte n’en finissait pas de s’enfoncer. Il semblait n’aboutir nulle part. Jonathan devinait les marches plus qu’il ne les voyait. Celles-ci d’abord larges, droites mais irrégulières, probablement taillées dans la roche, se rétrécissaient au fur et à mesure qu’ils progressaient.
— Tenez-vous à la corde ! Certaines marches sont piégeuses et si vous en manquez une…
Il s’interrompit avant de poursuivre :
— La verticalité de l’escalier n’est guère propice à un sauvetage !
Il parlait d’expérience mais sa réflexion tenait plus de l’ordre que du conseil, car sa voix n’avait rien d’agréable. Prisonnière de cet espace confiné, elle résonnait de façon rauque et ténébreuse. Elle n’était en aucun cas rassurante.
Le niveau du cloître était déjà loin au-dessus de leur tête quand la pierre céda la place au bois et à un escalier en colimaçon cette fois qui craquait sous les pas des visiteurs. Il descendait lui aussi de façon raide en même temps qu’une odeur de cave montait et que la température baissait. Les rares ampoules censées l’éclairer se contentaient de projeter des ombres inquiétantes qui s’allongeaient puis diminuaient au rythme de la progression des deux hommes comme si deux spectres les précédaient ou les suivaient.
— Où sommes-nous ? osa demander Jonathan en chuchotant.
Ce lieu oppressant l’intimidait autant qu’il l’inquiétait.
— Sous l’abbaye !…….
AUTRE EXTRAIT : INTRUSION
Étrange !
Ne l’avait-elle pas fermée à clé en quittant son appartement ? Annabelle fouillait en vain dans sa mémoire. Elle se sentait si mal à ce moment-là qu’elle avait peut-être oublié de tirer la porte derrière elle ! Bizarre ! Plus elle tentait de se souvenir, plus elle était convaincue qu’elle n’avait pas pu la laisser ouverte à tous les vents.
Et s’il y avait quelqu’un dans son appartement ! Les idées les plus noires inondaient son esprit, les scénarios les plus sombres l’envahissaient inexorablement.
Avancer ? Faire demi-tour ? Appeler la police ?…
Annabelle se rappela les conseils de prudence que Marc lui prodiguait souvent. Combien de fois lui avait-il suggéré d’installer une alarme dans son appartement ou de mettre un système de fermeture de meilleure qualité ? D’ailleurs où était-il, Marc, en ce moment ? Jamais là quand on avait besoin de lui finalement.
Elle était inquiète, qui plus est amère.
Alors que ces pensées se bousculaient dans sa tête, elle choisit de tendre une oreille avant de s’aventurer plus loin. C’était plus prudent ! Elle s’attendait à chaque instant à ce qu’un individu surgisse.
La porte de l’ascenseur se referma totalement derrière elle dans un bruit sourd, ce qui la fit sursauter. Particulièrement attentive et sur ses gardes, elle fut à nouveau surprise lorsqu’elle entendit un claquement provenant des étages supérieurs. Soudain la lumière s’éteignit, plongeant les lieux dans l’obscurité. Les éléments semblaient se liguer contre elle. Angoissée, elle retint sa respiration, à l’affût, comme si quelque chose allait surgir de la pénombre. Au même moment, l’ascenseur redémarra, probablement appelé par un résident. Après être redescendu jusqu’au bas de l’immeuble, il remonta avant de s’immobiliser au quatrième étage. Annabelle prêta l’oreille mais personne ne sortait de la cabine. C’est alors qu’un flot de jurons provenant d’un appartement situé plus haut brisa le silence. Un couple se disputait violemment. Mais l’objet exact de leur discussion restait inaudible. Dans la montée d’escalier, les rares vasistas situés en hauteur diffusaient une légère lumière à laquelle la jeune femme s’était peu à peu accoutumée. Malgré cette semi-obscurité, elle s’approcha de la rambarde et se pencha précautionneusement dans la cage d’escalier pour tenter de voir ce qui se passait sur le palier du dessous. Elle entendait quelqu’un marcher et il ou elle devait farfouiller dans un sac pour prendre quelque chose. Et s’il cherchait un revolver ! Pourquoi n’allumait-il pas ? Peut-être voulait-il la surprendre ! Annabelle recula instinctivement, ne se sentant plus du tout en sécurité ni à son étage, ni à un autre. Ses mains étaient moites, sa respiration s’accélérait inconsciemment et son cœur frappait de façon inconsidérée dans sa poitrine.
Finalement, elle entendit une porte s’ouvrir puis se refermer presque aussitôt. Un voisin venait sans doute de rentrer chez lui. Elle aurait pu lui demander de l’aide, lui dire qu’elle était inquiète, que quelqu’un avait pénétré par effraction chez elle en son absence… Mais elle était à nouveau seule et devait faire face à la situation.
Elle allait se retourner quand elle sentit une main peser lourdement sur son épaule. Elle ne put s’empêcher de pousser un cri strident tandis que ses jambes se dérobaient sous elle.
L’instinct de conservation prit les commandes et en un éclair, elle fit volte-face et se cramponna fermement à la rampe qui courait le long du mur, craignant que son agresseur ne veuille l’attraper pour la précipiter dans le vide. Et la lumière revint, presque éblouissante, clignota à plusieurs reprises avant de s’éteindre à nouveau dans un claquement sec. L’ampoule venait de griller. Durant le bref instant de clarté, elle eut le temps d’apercevoir un homme imposant, la mine peu avenante qui la fixait, le regard noir, les sourcils froncés. Il n’avait pas l’air commode du moins pour ce qu’elle avait pu en voir. Son visage, faiblement éclairé par la lumière verte du bloc lumineux qui signalait l’issue de secours, paraissait cadavérique…
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27 octobre 2019 à 10 h 45 min
Je reste une fidèle lectrice et j’aurai bientôt l’occasion de me projeter dans une nouvelle histoire! Qui me fera voyager dans un pays lointain et aussi du suspense! merci de me faire voyager à travers tes histoires…
Gisèle
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27 octobre 2019 à 11 h 49 min
Merci Gisèle, j’espère que vous allez bien et je suis très heureuse de voir qu’effectivement vous avez lu mes 3 premiers livres et que vous attendez le 4e, sorti en octobre 2019. Un nouveau (le 5ème) est prévu pour 2020 qui sera suivi d’un policier lequel sera donc mon 6e roman. Merci de votre fidélité et de vos partagés sur ma page ou mon site. Audrey Degal
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12 novembre 2019 à 21 h 05 min
Merci Audrey Degal ! Je viens de terminer » le manuscrit venu d’ailleurs » C’est un best-seller , bien tourné , le suspense bien mené jusqu’au bout , qui tient le lecteur dans une attente , d’une angoisse de ce qui va se passer …..
Des quatre romans que j’ai lu ; celui – ci , avec la muraille des Ames , sont pour moi , des livres à succès ….
Bravo : J’adore ! Bonne continuation ; à bientôt pour un nouveau roman .
Toute mon Amitié ,Audrey ; MO .
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12 novembre 2019 à 21 h 25 min
Eh bien Mo, je suis à la fous touchée et flattée. Best-seller dites-vous… Ah, si une grande maison d’édition daignait enfin se pencher sur mes livres ce serait une joie immense. En attendant je vous remercie car un auteur n’existe qu’à travers ses lecteurs. A bientôt pour le prochain roman. Amitiés. Audrey Degal.
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